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à chaud ou à froid, en tenant compte de la plasticité du métal, sous peine de criquage aux angles. L’épaisseur à traiter, détermine le nombre de cages du train. Pour des bandes larges et épaisses, on a recours à des broches suppor- tées par 2 poutres et pour des tôles minces et étroites, à un palier en porte-à-faux. Les épaisseurs traitées se limitent à 3 mm mais des valeurs de 18 mm ont également été réalisées. La théorie de Winter servait de base aux calculs. Situation économique et construction rapide du pont de Marchienne-au-Pont Le potentiel industriel du pays, ayant assez bien échappé à la destruction, la Belgique a connu un essor économique très important, après la libération. La construction métallique, malgré des carnets de commandes bien remplis, a beaucoup souffert de la difficulté de fourniture d’acier depuis les laminoirs à tel point que des variantes en béton furent envisagées. Afin de préserver la réputation du secteur, le pont-route très spécifique de Marchienne-au-Pont fut réalisé dans le respect du planning très serré. Le projet consistait en 8 poutres de 58 m de long, de 2,5 m de haut à l’appui et 780 mm en clé, avec encorbellements et contrepoids en gueuses de fonte, logé dans la charpente. Le nouveau bâtiment des usines Mélotte à Gembloux Les bombardements de la gare voisine, ayant fortement dégradé l’usine, il fut décidé de la reconstruire. Face au problème des dommages de guerre, il fut convenu de récupérer un hall existant de 171 x 17,55 m disponible à Marcinelle. Les contraintes d’urbanisme impo- sèrent, face à la gare, une façade de caractère non industriel, avec habillage architectural. Dans le concept prévu, le long pan récupéré devenait de fait la façade du nouveau bâtiment, exposée aux vents maximums. Les colonnes réutilisées, disposant de la moitié de la résis- tance requise, furent renforcées et complétées par des potelets. Dans chaque travée, des panneaux de remplissage, en demi-briques furent installés afin de recevoir le type de pare- ment final demandé, permettant de réaliser une œuvre architecturale originale. van het staal om scheurtjes in de hoeken te voor- komen. Het aantal te gebruiken walskooien hangt af van de dikte van het te profileren staal.Voor de dikkere platen worden er tweezijdig door liggers ondersteunde spillen gebruikt. Eenzijdig gesteunde lagers volstaan voor de dunnere en smalle platen. Normaal wordt uitgegaan van een plaatdikte van maximaal 3 mm, hoewel men in sommige gevallen tot 18 mm kan gaan.Alle berekeningen steunen op de theorie vanWinter. Economische situatie en snelle bouw van de brug van Marchienne-au-Pont Na de bevrijding bleek de Belgische industrie de oorlog relatief ongeschonden te hebben door- staan en nam de economie van het land een hoge vlucht. Ook de staalconstructeurs zagen hun orderboekjes vollopen, en kampten daardoor met een luxeprobleem. Door de schaarste aan gewalst staal overwogen ze zelfs op een bepaald moment betonnen varianten te ontwerpen. Om de faam van de staalsector hoog te houden, werd voor de aanleg van het erg specifieke viaduct van Marchienne-au-Pont een uiterst strakke planning aangehouden. Het viaduct bestaat uit 8 balken van 58 m lang, met een hoogte van 2,5 m onder- aan en 780 mm ter plaatse van de balksleutel, met uitkragingen en tegengewichten uit gietijzeren gietelingen in het spantwerk. De nieuwe fabrieksgebouwen van Mélotte in Gembloux Aangezien de fabriek aanzienlijke schade had geleden door de bombardementen op het nabije station, werd er beslist om haar opnieuw te bouwen. Men opteerde om in Marcinelle een bestaande loods van 171 bij 17,55 m te hergebrui- ken. De stedenbouwkundige voorschriften stelden dat de fabriek tegenover het station een niet-in- dustriële, architecturale gevel moest krijgen. Het concept voorzag de herbestemming van de lange zijde die aan de hoogste windbelasting blootgesteld was door hem om te vormen tot de gevel van het nieuwe gebouw. De bestaande kolommen hadden echter maar de helft van de vereiste weerstand. Ze werden versterkt en aangevuld met extra spanten. Elke travee werd opgevuld met metselwerk in halve steen om de vereiste gevelbekleding te verkrijgen met een origineel architecturaal resultaat. 5 Fig. 289. Vue d'ensemble des maîtresses-poutres du pont sur la Sambre à Marchienne-au-Pon 225 Photos E. Fig. 514. Vue du bâtiment en cours de construction, montrant l'ossature métallique placée derrière la façade. Solution technique Le travail des ingénieurs-conseils comportait le contrôle de la charpente, l’établissement des cal- culs et plans de renforcement et aménagement métalliques pour recevoir le vitrage et les maçon- neries additionnelles en façade du pignon (fig. 511). Les poteaux de rives avaient une sectio une résistance de la moitié de celle n pour leur destination nouvelle. D’aut étant trop courts, ils n’étaient pas prépa recevoir les éléments secondaires de la façade. Les poteaux principaux A, à Ag, comp tialement de deux I 254 X 152,I|||| mm elles, ou même plusieurs, et travailler avec une ou deux cages seulement, si la simplicité du profil à exécuter n’en exige pas davantage. Par contre, certains profils compliqués néces- sitent jusquà douze passes et, par conséquent, une profileusc à douze cages. Les profils pour jantes de bicyclettes, par exemple, s’obtiennent ordinairement en dix passes (fig. 389). Comme dans l’emboutissage, la « mise en forme » doit être progressive et l’ampleur de la déformation imposée par chaque passe doit être réglée d’après la plasticité du métal travaillé, sous peine de le voir se criquer aux angles. Afin d’obtenir la précision du pliage, on est souvent obligé de donner à la bande de tôle une déformation préalable. La figure 391 montre comment on évite les surépaisseurs aux angles et fait voir clairement que le moyen pour y par- venir n’est pas le même pour les tôles minces que pour celles qui présentent une certaine épaisseur. Les deux broches d’une même cage, destinées à recevoir les galets de formage peuvent, selon l’épaisseur du métal à profiler, être rapprochées ou écartées l’une de l’autre, au moyen d’une vis, grâce aux paliers coulissants de la broche supé- rieure. Leur position relative peut être repérée sur une échelle figurée sur l’un des montants de la cage (fig. 392). Ces broches sont entraînées par un arbre com- mun, par l’intermédiaire d’engrenages à vis sans fin. Un harnais d’engrenage spécial est intercalé entre le pignon de cette vis sans fin et la broche supérieure, de manière à ce qu’on puisse, sans modifier la vitesse de rotation, écarter les deux broches; à la demande des diamètres des galets qu’on veut y monter (fig. 393). Ce diamètre des galets doit être tel qu’il réalise Fig. 390. Passes successives que subit un feuillard pour arriver au profil final figuré ci-dessus. Fig. 391. Manière d'éviter les surépaisseurs aux angles. 284 N° 6 - 1949
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